Sa double vérandah couronne un monticule,

Que la montagne porte à son flanc adossé ;

On l’aperçoit du large, à mi-côte exhaussé,

Au pied du rocher sombre où sa masse s’accule.
C’est un château qui n’a ni herse ni fossé ;

Une simple charmille autour de lui circule ;

Mais quand le tout se dore aux feux du crépuscule,

C’est un tableau superbe et largement brossé.
De grands arbres touffus pleins de lumière et d’ombre,

Rejoignant les arceaux de leurs rameaux sans nombre,

Font à la villa blanche un dais aérien.
La porte ouverte anime encor le paysage :

Entrons ! c’est le foyer hospitalier d’un sage,

D’un aimable convive, et d’un grand citoyen.

(1876)

Évaluations et critiques :

Le Platon
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