Qui a nombré, quand l’astre, qui plus luit,
Jà le milieu du bas cercle environne,
Tous ces beaux feux, qui font une couronne
Aux noirs cheveux de la plus claire nuit,
Et qui a su combien de fleurs produit
Le vert printemps, combien de fruits l’automne,
Et les trésors, que l’Inde riche donne
Au marinier, qu’avarice conduit,
Qui a compté les étincelles vives
D’Etne, ou Vésuve, et les flots, qui en mer
Heurtent le front des écumeuses rives,
Celui encor d’une, qui tout excelle,
Peut les vertus, et beautés estimer,
Et les tourments, que j’ai pour l’amour d’elle.
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