La Caverne

Voici dans les rochers l’accès du corridor,

Il descend, dans la nuit, au cœur de la planète.

Le bruit du monde ici se dissout et s’endort.

À son seuil le soleil et la lune s’arrêtent.
Eurydice est passée par là, voici son pied

Dans la terre marqué mais la piste se brise

La phrase s’interrompt, le serment est délié,

Le cavalier se cabre et se fixe à la frise.
Ces autres pas qui vont ailleurs sont ceux d’Orphée,

L’éclipse est terminée et le ciel resplendit

En nous rendant notre ombre et sa maison hantée
Loin, derrière un fourré d’épines et de roses

La ménade s’endort dans le bois interdit.

Un nuage est au ciel comme une fleur éclose.

Évaluations et critiques :

La Caverne
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