Déjà la nuit en son parc amassait

Déjà la nuit en son parc amassait

Un grand troupeau d’étoiles vagabondes,

Et, pour entrer aux cavernes profondes,

Fuyant le jour, ses noirs chevaux chassait ;
Déjà le ciel aux Indes rougissait,

Et l’aube encor de ses tresses tant blondes

Faisant grêler mille perlettes rondes,

De ses trésors les prés enrichissait :
Quand d’occident, comme une étoile vive,

Je vis sortir dessus ta verte rive,

O fleuve mien ! une nymphe en riant.
Alors, voyant cette nouvelle Aurore,

Le jour honteux d’un double teint colore

Et l’Angevin et l’indique orient.

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Déjà la nuit en son parc amassait
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