Cette ondine sous son bonnet

Ciré, mouillant un frais visage

C'est

Etoile que reconnaît,

Chaque été, notre paysage.
*
À l'oubli tendre défi d'ailes

Les instants qu'ils nous ont valus

Attardés, inquiets, fidèles

Voltigent autour des

Talus.
*

A une dame, aux

Eaux
La dame pour faire semblant

Dans une piscine éternelle

Plonge son pied au reflet blanc

Mais la jeune source est en elle.
.
*
Comme je ne vous blâme point

Eaux thermales qui la soignâtes

D'avoir décoré d'embonpoint

La plus blanche des

Auvergnates.
Un beau nom est l'essentiel

Comme dans la glace on s'y mire

Céline reflète du ciel

Juste autant qu'il faut pour sourire.
A son coiffex
Mon cher

Emile
On s'attache À qui longtemps vous tondit

Ou frisa votre moustache

D'un coup de fer inédit.
A

M"

P.

G.
Cet honnête petit soldat

Le front penché sur votre épaule *

Comme je voudrais qu'il gardât

Un souvenir exquis de

Paule.
Juillet .

Stéphane Mallarmé

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