Oh, le plaisir de ta venue,
Oh, l’impatience retenue,
Contenue, continue
De ton baiser chagrin.
Oh, ta gorge d’espoir bombée
Ta présence du ciel tombée,
Dérobée, absorbée
Par mes vœux souverains.
Perce-neige des matinées
Dans la neige des destinées,
Fleur aimée condamnée
Aux sources de mes mains.
Oh, battements des nuits prochaines
Fantôme-roi de mes domaines,
Oh ma reine en neuvaine
Je suis ton pèlerin.
1954
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