Ta chair d’âme mêlée
Chevelure emmêlée,
Ton pied courant le temps,
Ton ombre qui s’étend
Et murmure à ma tempe
Ton vert regard où trempe
La triste joie de l’univers.
Voilà, c’est ton portrait,
C’est ainsi que tu es
Et je veux te l’écrire
Pour que la nuit venue
Tu puisses croire et dire
Que je t’ai bien connue.
1945
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