Barbare et somptueux brasier de pierreries,

Le sabre, recourbant sa lame d’acier fin,

Fait luire sur la rouge extase d’un coussin

L’efflorescent trésor de ses orfèvreries.
Il chante l’allégresse atroce des tueries ;

La guerre exalte en lui son orgueil assassin ;

Et les pierres, qu’enroule un fastueux dessin,

Chargent son pommeau d’or de lumières fleuries.
Cependant, sous les feux ivres des diamants

Il souffre, consumé d’héroïques tourments ;

Car sa splendeur oisive est vierge encor d’entailles.
Et, sombre, dévoré d’un désir incessant,

Il couve un vieux poignard tordu par cent batailles,

Qui n’a pour tous joyaux qu’une rouille de sang.

Évaluations et critiques :

Vocation
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Aidez les autres à explorer le monde de la poésie et partagez votre opinion sur ce poème.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x