Et toi, Fleur dont les mots étaient l’ardent feuillage,

Et dont les bras tremblaient comme des arbrisseaux ;

Toi qui prenais toujours un rêve pour ombrage,

Et, pour conseil, le bleu transparent des ruisseaux ;
Peut-on parler de fleurs sans revoir ton visage

Qui, si pâle sous les bandeaux noirs en arceaux,

Quand il se détachait sur un cher paysage

Avait l’air d’une fleur sous deux ailes d’oiseaux,
Rose de Saadi, charmante Marceline,

Peut-on parler de fleurs dans le soir qui s’incline

Sans revoir ton visage anéanti de pleurs ?
- Les fleurs dans la rosée ont dû mourir et naître

Si la vie a doublé tes larmes, c’est, peut-être,

Qu’elle aussi te prenait toujours pour une fleur !

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La rose de Saadi
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