L’âme d’une flûte soupire

Au fond du pare mélodieux ;

Limpide est l’ombre où l’on respire

Ton poème silencieux,
Nuit de langueur, nuit de mensonge,

Qui poses d’un geste ondoyant

Dans ta chevelure de songe

La lune, bijou d’Orient.
Sylva, Sylvie et Sylvanire,

Belles au regard bleu changeant,

L’étoile aux fontaines se mire,

Allez par les sentiers d’argent,
Allez vite – l’heure est si brève !

Cueillir au jardin des aveux

Les coeurs qui se meurent du rêve

De mourir parmi vos cheveux…

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Arpège
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