Tu vis, tu parles, tu possèdes,
Rien qu’en étant ce que tu es,
Cet absolu que préparait
L’antique sort qui nous précède.
Mon désir ne t’est que prêté,
Mais dans ces moments où me crible
L’intérieure volupté,
Je te souhaite moins visible,
Je te regarde de côté,
Comme à ces spectacles horribles,
Où, tenté par la cruauté,
L’œil craintif devient une cible
Pour le couteau de la beauté…
Votre voix compte! Partagez votre opinion sur ce poème et faites-nous part de vos impressions.