Odelette à l’Arondelle

Tai toi babillarde Arondelle,

Par Dieu je plumerai ton aile

Si je t’empongne, ou d’un couteau

Je te couperai ta languette,

Qui matin sans repos caquette

Et m’estourdit tout le cerveau.
Je te preste ma cheminée

Pour chanter toute la journée,

De soir, de nuit, quand tu voudras :

Mais au matin ne me reveille,

Et ne m’oste quand je sommeille

Ma Cassandre d’entre mes bras.

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Odelette à l’Arondelle
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