Minuit Blanc

Dalles au fond des lointains clairs et lacs d’opales,

Pendant les grands hivers, lorsque les nuits sont pâles

Et qu’un autel de froid s’éclaire au choeur des neiges !
Le gel se râpe en givre ardent à travers branches,

Le gel ! – et de grandes ailes qui volent blanches

Font d’interminables et suppliants cortèges

Sur fond de ciel, là-bas, où les minuits sont pâles.

Des cris immensément de râle et d’épouvante

Hèlent la peur, et l’ombre, au loin, semble vivante

Et se promène, et se grandit sur ces opales

De grands miroirs. – Oh ! sur ces lacs de minuits pâles,

Cygnes clamant la mort, les êtes-vous, ces âmes,

Qui vont prier en vain les blanches Notre-Dames ?

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Minuit Blanc
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