En vain la peur d’un joug tendre et fatal

En vain la peur d’un joug tendre et fatal

Vient m’adjurer d’être de toi guérie:

Un corps, aimé est comme un lieu natal,

Un vif amour est comme une patrie !
Je ne veux plus occuper ma raison

À repousser ta permanente image.

J’attends ! — Parfois la plus chaude saison

Boit la fraîcheur du survenant orage.
— Mais quand ma vie au souhait insistant

Est par ta voix jusqu’aux veines mordue,

J’arrache un cri à mon cœur haletant,

Comme un poignard dont la lame est tordue…

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En vain la peur d’un joug tendre et fatal
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