Une nuit, lorsque les hiboux

Dorment dans un arbre paisible,

Le printemps, d’un doigt invisible,

Dans l’herbe plante les coucous.
Aux pieds des chênes et des houx,

Toute l’herbe claire il en crible.

Mais c’est un jeu d’enfant terrible,

Les pauvres fleurs sont ses joujoux.
Il les place, les fleurs gentilles,

Comme pour de légers quadrilles,

Sur les prés et sur les talus ;
Puis, prenant les grêlons pour billes,

Avec elles il joue aux quilles…

Et bientôt il n’en reste plus.

Évaluations et critiques :

Les coucous
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