Quelconque une solitude

Sans le cygne ni le quai

Mire sa désuétude

Au regard que j'abdiquai
Ici de la gloriole

Haute à ne la pas toucher

Dont maint ciel se bariole

Avec les ors de coucher
Mais langoureusement longe

Comme de blanc linge ôté

Tel fugace oiseau si plonge

Exultatrice à côté
Dans l'onde toi devenue

Ta jubilation nue.

Stéphane Mallarmé

Évaluations et critiques :

Petit Air
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