Dans un monde clos et clair
Sans océan ni rivières,
Une nef cherche la mer
De l'étrave qui résiste
Mal aux caresses de l'air,
Elle avance sur l'horreur

De demeurer immobile
Sans que sa voile fragile

En tire un peu de bonheur.

Ses flancs ne sont pas mouillés

Par l'eau saline impossible

Et les dauphins familiers

Lentement imaginés

Ne le prennent pas pour cible.

Son équipage figé
Attend le long de la lisse
Que l'océan se déclare
Et que l'heure soit propice.

Si l'on regarde de près
Chaque marin tour à tour
On voit d'année en année
Que chacun de ces visages,
Mieux que s'ils étaient de pierre,
Ne vieillit pas d'un seul jour.

Mais un navire identique

Vogue sur le
Pacifique

Avec de pareils marins,

Mais ils vivent, vont et viennent

Et chacun a son travail,

L'un monte au mât de misaine,

Un autre à la passerelle

Se penche sur le sextant

Et voici de vrais dauphins

Sous les yeux du
Capitaine

Parmi l'écume marine

Qui chante d'être elle-même.

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