Les « marches naturelles »

Encaissé dans un lit aux arêtes rugueuses,

Entre deux pans abrupts rongés par le courant,

Tout au fond d’un ravin sinueux, le torrent,

Avec un bruit confus, roule ses eaux fougueuses.
Du rivage escarpé jusqu’au bois odorant,

Dont l’ombre couvre au loin ces grèves rocailleuses,

Des gradins encadrés de sapins et d’yeuses,

Taillés dans le granit, s’élèvent rang par rang.
Mystérieux degrés, colossales assises,

Vastes couches de roc bizarrement assises,

Dites, n’êtes-vous pas les restes effondrés
D’une étrange Babel aux spirales dantesques,

Ou bien quelque escalier aux marches gigantesques

Bâti pour une race aux pas démesurés ?

(1871)

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Les « marches naturelles »
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