Si onc j’eus droit, or j’en ay de me plaindre

Si onc j’eus droit, or j’en ay de me plaindre :

Car qui voudroit que je fusse content

Estant loing d’elle ? Et je ne sçay pourtant,

En estant pres, si mon mal seroit moindre.
Ou pres, ou loing, le mal me vient atteindre ;

J’ay beau fuir, en tous lieux il m’attend

Pres, un vif mal ; et puis, loing d’elle estant,

Une langueur, autant ou plus à craindre.
Ô fier Amour, que tu as long le bras,

Puis qu’en fuyant on ne l’evite pas !

Puis qu’il te plaist, helas, je suis tesmoing,
Puis qu’à mon dam il t’a pleu que le sente,

Que ta main a, d’une arme non contente,

Le feu de pres, et les flesches de loing.

Évaluations et critiques :

Si onc j’eus droit, or j’en ay de me plaindre
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre voix compte! Partagez votre opinion sur ce poème et faites-nous part de vos impressions.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x