C’est l’hiver, le ciel semble un toit

C’est l’hiver, le ciel semble un toit

D’ardoise froide et nébuleuse,

Je suis moins triste et moins heureuse.

Je ne suis plus ivre de toi!
Je me sens restreinte et savante,

Sans rêve, mais comprenant tout.

Ta gentillesse décevante

Me frappe, mais à faibles coups.
Je sais ma force et je raisonne,

Il me semble que mon amour

Apporte un radieux secours

À ta belle et triste personne.
— Mais lorsque renaîtra l’été

Avec ses souffles bleus et lisses,

Quand la nature agitatrice

Exigera la volupté,
Ou le bonheur plus grand encore

De dépasser ce brusque émoi,

— Quand les jours chauds, brillants, sonores

Prendront ton parti contre moi,
Que ferai-je de mon courage

À goûter cette heureuse mort

Qu’au chaud velours de ton visage

J’aborde, je bois et je mords?…

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C’est l’hiver, le ciel semble un toit
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