Ces joies qui sont comme des douleurs

Ces joies qui sont comme des douleurs

N’en parlons plus

laissons ce monde mort écouler ses ruisseaux

De sang jusqu’à la mer

Laissons la nuit monter et pénétrer le ciel

De fulgurante nuit

Monde obscur et maudit dont le poids me soulève

Je vous charge des peurs, je vous charge des maux

Et du feu qui me ronge

Et je reste un vaincu au bord de ce présent

Fatal et dépouillé de gloire et de révolte.

Je meurs lentement de vivre entre moi-même

Et la malédiction de ces jours inutiles.

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Ces joies qui sont comme des douleurs
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