L’Aubépine

Simone, tes mains douces ont des égratignures,

Ta pleures, et moi je veux rire de l’aventure.
L’Aubépine défend son coeur et ses épaules,

Elle a promis sa chair à des baisers plus beaux.
Elle a mis son grand voile de songe et de prière,

Car elle communie avec toute la terre ;
Elle communie avec le soleil du matin :

Quand la ruche réveillée rêve de trèfle et de thym,
Avec les oiseaux bleus, les abeilles et les mouches,

Avec, les gros bourdons qui sont tout en velours,
Avec les scarabées, les guêpes, les frelons blonds,

Avec les libellules, avec les papillons
Et tout ce qui a des ailes, avec les pollens

Qui dansent comme des pensées dans l’air et se promènent ;
Elle communie avec le soleil de midi,

Avec les nues, avec le vent, avec la pluie
Et tout ce qui passe, avec le soleil du soir

Rouge comme une rose et clair comme un miroir,
Avec la lune qui rit et avec la rosée,

Avec le Cygne, avec la Lyre, avec la Voie lactée ;
Elle a le front si blanc et son âme est si pure

Qu’elle s’adore elle-même en toute la nature.

Évaluations et critiques :

L’Aubépine
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Quelle est votre interprétation de ce poème ? Commentez et laissez-nous savoir!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x