Les ténèbres

Dans les caveaux d’insondable tristesse

Où le Destin m’a déjà relégué ;

Où jamais n’entre un rayon rose et gai ;

Où, seul avec la Nuit, maussade hôtesse,
Je suis comme un peintre qu’un Dieu moqueur

Condamne à peindre, hélas ! sur les ténèbres ;

Où, cuisinier aux appétits funèbres,

Je fais bouillir et je mange mon coeur,
Par instants brille, et s’allonge, et s’étale

Un spectre fait de grâce et de splendeur.

A sa rêveuse allure orientale,
Quand il atteint sa totale grandeur,

Je reconnais ma belle visiteuse :

C’est Elle ! noire et pourtant lumineuse.

Évaluations et critiques :

Les ténèbres
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous voulez être un poète ? Alors, commentez ce poème et dites-nous ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x