Souvent il m’apparut sous la forme d’un ange

Dont les ailes s’ouvraient,

Remontant de la terre au ciel où rien ne change ;

Et j’ai vu s’abaisser, pleins d’une force étrange,

Ses bras qui m’attiraient.
Je montais. Je sentais de ses plumes aimées

L’attrayante chaleur ;

Nous nous parlions de l’âme et nos âmes charmées,

Comme le souffle uni de deux fleurs embaumées,

N’étaient plus qu’une fleur.
Et je tremblerai moins pour sortir de la vie :

Il saura le chemin.

J’en serai, de bien près, devancée ou suivie ;

Puis, entre Dieu qui juge et ma crainte éblouie,

Il étendra sa main.
Ce noeud, tissu par nous dans un ardent mystère

Dont j’ai pris tout l’effroi,

Il dira que c’est lui, si la peur me fait taire ;

Et s’il brûla son vol aux flammes de la terre,

Je dirai que c’est moi !
Son souffle lissera mes ailes sans poussière

Pour les ouvrir à Dieu,

Et nous l’attendrirons de la même prière ;

Car, c’est l’éternité qu’il nous faut tout entière :

On n’y dit plus :  » Adieu ! «

Évaluations et critiques :

Croyance
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez votre poésie avec le monde! Quelle est votre opinion sur ce poème?

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x