Dans les chemins foulés par la chasse maudite,

Un doux gazon fleuri caresse Hermaphrodite.

Tandis que, ralliant les meutes de la voix,

Artémis court auprès de ses guerrières, vois,

Le bel Être est assis auprès d’une fontaine.

Il tressaille à demi dans sa pose incertaine,

En écoutant au loin mourir le son du cor

D’ivoire. Quand le bruit cesse, il écoute encor.

Il songe tristement aux Nymphes et soupire,

Et, retenant un cri qui sur sa lèvre expire,

Se penche vers la source où dans un clair bassin

Son torse de jeune homme héroïque, et son sein

De vierge pâlissante au flot pur se reflète,

Et des pleurs font briller ses yeux de violette.
Mars 1858.

Évaluations et critiques :

Hermaphrodite
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