Parfois, quand j’aperçois mon flamboyant visage

Parfois, quand j’aperçois mon flamboyant visage,

Lorsqu’il vient d’échapper à ta bouche et tes doigts,

Je ne reconnais pas cette exultante image,

Et je contemple avec un déférent effroi
Cette beauté que je te dois !
Comme de bleus raisins mes noirs cheveux oscillent,

Ma joue est écarlate et mon œil qui jubile

mêle à sa calme joie un triomphant maintien;

Je n’ai vu ce regard florissant et païen
Que chez les chèvres de Sicile !
Moment fier et sacré où, sevré de désir,

Mon cœur méditatif dans l’espace contemple

La seule vérité, dont nous sommes le temple;

Car que peut-il rester dans le inonde à saisir

Pour ceux qui, possédant leur univers ensemble,
Ont mis l’honneur dans le plaisir ?…

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Parfois, quand j’aperçois mon flamboyant visage
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