À Maxime du Camp

Le charmant cadeau ! cachet et papier,

Cire de London, canif, plumes d’oie,

Plumes de Perry dont le bec flamboie !

Comment, cher ami, te remercier !
Mais en attendant je veux gribouiller

Ce petit sonnet qu’en hâte je ploie

Dans une enveloppe, et que je t’envoie

Par un Azolan devenu portier !
Comme un vrai dandy, grâce à ces richesses,

Sur vélin anglais, aux blanches duchesses

Désormais je puis glisser un poulet,
Et sceller les vers qu’écrit le poète

Sur le champ d’azur du papier cream laid,

Avec la devise empruntée à Goethe !

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À Maxime du Camp
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