Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains pâles

Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains pâles

Qui font souvent le bien et peuvent tout le mal,

Et ces yeux, où plus rien ne reste d’animal

Que juste assez pour dire :  » assez  » aux fureurs mâles.
Et toujours, maternelle endormeuse des râles,

Même quand elle ment, cette voix ! Matinal

Appel, ou chant bien doux à vêpre, ou frais signal,

Ou beau sanglot qui va mourir au pli des châles !…
Hommes durs ! Vie atroce et laide d’ici-bas !

Ah ! que du moins, loin des baisers et des combats,

Quelque chose demeure un peu sur la montagne,
Quelque chose du coeur enfantin et subtil,

Bonté, respect ! Car, qu’est-ce qui nous accompagne

Et vraiment, quand la mort viendra, que reste-t-il?

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Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains pâles
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