Je suis venu pour ne pas te laisser mourir
Car tu étais triste et semblable à moi-même
Tes yeux s’étaient creusés de fièvre et tes larmes
coulaient
Sur tes joues pâles et livides
Tu avais joué avec mépris ta beauté
Tu avais joué comme je sais le faire avec la vie
Et c’était un soir d’Hiver
C’était une nuit d’Hiver avec la neige éteinte et
prostituée sur le pavé
Comme toute une tendresse prostituée comme notre
amour agonisant
A la limite de ce jeu dont l’empreinte est l’infortune
Et notre vie définitive et mortelle au paroxysme
Notre désir au paroxxysme nous avait brûlé comme
la neige
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