Gordes, que Du Bellay aime plus que ses yeux

Gordes, que Du Bellay aime plus que ses yeux,

Vois comme la nature, ainsi que du visage,

Nous a faits différents de moeurs et de courage,

Et ce qui plaît à l’un, à l’autre est odieux.
Tu dis : je ne puis voir un sot audacieux

Qui un moindre que lui brave à son avantage,

Qui s’écoute parler, qui farde son langage,

Et fait croire de lui qu’il est mignon des dieux.
Je suis tout au contraire, et ma raison est telle :

Celui dont la douleur courtoisement m’appelle,

Me fait outre mon gré courtisan devenir :
Mais de tel entretien le brave me dispense :

Car n’étant obligé vers lui de récompense,

Je le laisse tout seul lui-même entretenir.

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Gordes, que Du Bellay aime plus que ses yeux
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