L’allée

Fardée et peinte comme au temps des bergeries

Frêle parmi les noeuds énormes de rubans,

Elle passe sous les ramures assombries,

Dans l’allée où verdit la mousse des vieux bancs,

Avec mille façons et mille afféteries

Qu’on garde d’ordinaire aux perruches chéries.

Sa longue robe à queue est bleue, et l’éventail

Qu’elle froisse en ses doigts fluets aux larges bagues

S’égaie un des sujets érotiques, si vagues

Qu’elle sourit, tout en rêvant, à maint détail.

- Blonde, en somme. Le nez mignon avec la bouche

Incarnadine, grasse, et divine d’orgueil

Inconscient. – D’ailleurs plus fine que la mouche

Qui ravive l’éclat un peu niais de l’oeil.

Évaluations et critiques :

L’allée
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez votre opinion sur ce poème et montrez-nous ce que vous pensez de la créativité de ce poète!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x