L’indifférent

Dans le parc vaporeux où l’heure s’énamoure,

Les robes de satin et les sveltes manteaux

Se mêlent, reflétés au ciel calme des eaux,

Et c’est la fin d’un soir infini qu’on savoure.
Les éventails sont clos ; dans l’air silencieux

Un andante suave agonise en sourdine,

Et, comme l’eau qui tombe en la vasque voisine,

L’amour tombe dans l’âme et déborde des yeux.
Les grands cils allongés palpitent leurs tendresses ;

Fluides sous les mains s’arpègent les caresses ;

Et là-bas, s’effilant, solitaire et moqueur,
L’Indifférent, oh ! las d’Agnès ou de Lucile,

Sur la scène, d’un geste adorable et gracile,

Du bout de ses doigts fins sème un peu de son coeur.

Évaluations et critiques :

L’indifférent
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre avis compte! Laissez-nous savoir ce que vous pensez de ce poème et montrez-nous que vous êtes un grand poète!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x