Enfin je puis ne plus épier le printemps!

Enfin je puis ne plus épier le printemps!

Je cesse d’écouter, d’une oreille attentive,

Ce frémissant secret qui soulève et ravive,

Et dont j’ai vénéré le bruit sourd et montant!
Je puis me reposer de la tâche royale

De recueillir avec des sens religieux

L’appel de la nature aux trompeuses cymbales,

Qui veut relier l’homme à d’inutiles cieux!
L’univers n’a plus rien qu’il m’ôte ou qu’il m’apporte,

Mon être est à l’écart de ses jeux décevants,

Dans un tombeau sacré je suis comme une morte,

Et ma vie est encore en pleurs dans un vivant!

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Enfin je puis ne plus épier le printemps!
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