Vous êtes un beau ciel d’automne, clair et rose !

Mais la tristesse en moi monte comme la mer,

Et laisse, en refluant sur ma lèvre morose

Le souvenir cuisant de son limon amer.
- Ta main se glisse en vain sur mon sein qui se pâme ;

Ce qu’elle cherche, amie, est un lieu saccagé

Par la griffe et la dent féroce de la femme.

Ne cherchez plus mon coeur ; les bêtes l’ont mangé.
Mon coeur est un palais flétri par la cohue ;

On s’y soûle, on s’y tue, on s’y prend aux cheveux !

- Un parfum nage autour de votre gorge nue !…
Ô Beauté, dur fléau des âmes, tu le veux !

Avec tes yeux de feu, brillants comme des fêtes,

Calcine ces lambeaux qu’ont épargnés les bêtes !

Évaluations et critiques :

Causerie
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous êtes un poète créatif ? Alors, partagez votre opinion sur ce poème et faites-nous savoir ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x