Si mille oeillets, si mille liz j’embrasse

Si mille oeillets, si mille liz j’embrasse,

Entortillant mes bras tout à l’entour,

Plus fort qu’un cep, qui d’un amoureux tour

La branche aimée, en mille plis enlasse :
Si le soucy ne jaunist plus ma face,

Si le plaisir fait en moy son le jour,

Si j’aime mieux les Ombres que le jour ,

Songe divin, ce bien vient de ta grace.
Suyvant ton vol je volerois aux cieux :

Mais son portrait qui me trompe les yeux,

Fraude tousjours ma joye entre-rompue.
Puis tu me fuis au milieu de mon bien,

Comme un éclair qui se finist en rien,

Ou comme au vent s’évanouyt la nuë.

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Si mille oeillets, si mille liz j’embrasse
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