Dirait-on pas bombardé d’un sang de latérites

bel arbre nu

en déjà l’invincible départ vers on imagine un sabbat de splendeur

et de villes l’invincible et spacieux cri du coq
Innocence qui ondoies

tous les sucs qui montent dans la luxure de la terre

tous les poisons que distillent les alambics nocturnes

dans l’involucré des malvacées

tous les tonnerres des saponaires

sont pareils à ces mots discordants écrits par l’incendie des bûchers

sur les oriflammes sublimes de ta révolte
Chevelure

flammes ingénues qui léchez un coeur insolite

la forêt se souviendra de l’eau et de l’aubier

comme moi je me souviens du museau attendri

des grands fleuves qui titubent comme des aveugles

la forêt se souvient que le dernier mot ne peut être

que le cri flambant de l’oiseau des ruines dans le bol de l’orage

Innocent qui va là

oublie de te rappeler

que le baobab est notre arbre

qu’il mal agite des bras si nains

qu’on le dirait un géant imbécile

et toi

séjour de mon insolence de mes tombes de mes trombes

crinière paquet de lianes espoir fort des naufragés

dors doucement au tronc méticuleux de mon étreinte ma femme

ma citadelle

Évaluations et critiques :

Chevelure
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