Il gèle et des arbres pâlis de givre clair

Montent au loin, ainsi que des faisceaux de lune ;

Au ciel purifié, aucun nuage ; aucune

Tache sur l’infini silencieux de l’air.
Le fleuve où la lueur des astres se réfracte

Semble dallé d’acier et maçonné d’argent ;

Seule une barque est là, qui veille et qui attend,

Les deux avirons pris dans la glace compacte.
Quel ange ou quel héros les empoignant soudain

Dispersera ce vaste hiver à coups de rames

Et conduira la barque en un pays de flammes

Vers les océans d’or des paradis lointains ?
Ou bien doit-elle attendre à tout jamais son maître,

Prisonnière du froid et du grand minuit blanc,

Tandis que des oiseaux libres et flagellant

Les vents, volent, là-haut, vers les printemps à naître ?

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La Barque
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