La cuirasse à nos reins bouclée,

Dans une lutte sans merci,

Nous nous sommes jetés, ainsi

Que des bretons dans la mêlée.
Ainsi donc soit ! Et jusqu’au soir

Tenons tête dans la bataille,

Haut la visière, et haut la taille,

Sans lâcher pied, sans nous asseoir !
Champions du beau qu’on lapide,

Que le sort nous trahisse ou non,

Faisons flotter notre pennon

Par-dessus la clameur stupide.
Puisque pour nous les durs chemins,

Quand nous regardons vers la terre,

N’ont point d’eau qui nous désaltère,

A notre flanc portons les mains ;
Et, ruisselants d’éclaboussures,

Pour revivre du même espoir,

Buvons, ainsi que Beaumanoir,

Le sang tout chaud de nos blessures !

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La Soif
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