Comme un maître, parfois…

Comme un maître, parfois, la feuille,

vite approchée, du seul trait véritable délivre,

ainsi, souvent, les miroirs recueillent

le saint, l’unique sourire des jeunes filles,
lorsqu’elles essaient le matin, toutes seules,

ou dans l’éclat des lumières serviables.

Et sur l’haleine de leurs vrais visages

ne tombe plus tard qu’un reflet.
Combien d’yeux ont regardé, un jour,

brûler et s’éteindre longtemps le feu sous la cendre :

regards de la vie, perdus pour toujours !
Ah ! de la terre qui connaît les pertes ?

Seul qui, d’une voix à la gloire pourtant ouverte,

chanterait le cœur né au tout.

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Comme un maître, parfois…
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