Mais quelle aveugle loi tellement te maîtrise

Mais quelle aveugle loi tellement te maîtrise

De prendre un voile noir, égarant tes beaux yeux

Des plaisirs, les plaisirs les plus délicieux,

Pères de ta beauté, des beautés plus exquise ?
Quel Christ, quel saint, quel roi, quel ange, quel Moïse,

A fait, dit, commandé, porté, prêché tels voeux ?

Que si c’était un saint, il fut lors oublieux

D’ôter pour prier Dieu la divine franchise.
Tous les biens assemblés sans elle ne sont rien,

Et par elle les maux semblent s’adoucir bien,

La chère liberté a l’honneur de la gloire.
Ne tranche donc le mot de la profession,

Ou tu es en danger, si tu ne me veux croire,

De souffrir sottement double damnation.

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Mais quelle aveugle loi tellement te maîtrise
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