Vers les prés le vent cherche noise

Aux girouettes, détail fin

Du château de quelque échevin,

Rouge de brique et bleu d’ardoise,

Vers les prés clairs, les prés sans fin…
Comme les arbres des féeries,

Des frênes, vagues frondaisons,

Êchelonnent mille horizons

A ce Sahara de prairies,

Trèfle, luzerne et blancs gazons.
Les wagons filent en silence

Parmi ces sites apaisés.

Dormez, les vaches ! Reposez,

Doux taureaux de la plaine immense,

Sous vos cieux à peine irisés !
Le train glisse sans un murmure,

Chaque wagon est un salon

Où l’on cause bas et d’où l’on

Aime à loisir cette nature.

Faite à souhait pour Fénelon.

Évaluations et critiques :

Malines
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