O mon coeur, Paris têtu

S’engouffre aux Montagnes Russes.

Dis, que faudrait-il que tu

Crusses?
Le divin Paris moqueur,

Pour qui l’or chante et rougeoie,

Y roule et s’en donne à coeur

Joie.
En ce peuple sans amour

Coloré de folles gammes,

Oh! que de merveilles pour

Dames!
Les gracieux farfadets

Qu’épargnent tous les désastres,

Sur leurs robes plaquent des

Astres.
Parmi ces insanités,

Avec leurs frimousses douces,

Brillent les divinités

Rousses.
Toute Eve a l’air d’un soleil

Qui brûle, et sur chaque jambe

Un bas céleste et vermeil

Flambe.
Les messieurs, pleins de respect,

Semblent venus de l’Autriche.

Leurs plastrons ont un aspect

Riche.
Tel scintille Aldébaran

Faisant tourner sa rondache,

Ils posent tous pour Caran

D’Ache.
Que de luxe et de gala!

Vois comme ils font bien la fête

Gravement, sans tourner la

Tête.
26 mai 1888

Évaluations et critiques :

Chic
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