Vous étiez sous un arbre, assise en robe blanche…

Vous étiez sous un arbre, assise en robe blanche,

Quelque ouvrage à la main, à respirer le frais.

Malgré l’ombre, pourtant, des rayons indiscrets

Pénétraient jusqu’à vous, filtrant de branche en branche.
Ils jouaient sur le sein, sur le col, sur la hanche ;

Vous reculiez le siège ; et puis, l’instant d’après,

Pleuvaient d’autres rayons sur vos divins attraits

Comme des gouttes d’eau d’une urne qui s’épanche.
Apollon, Dieu du jour, essayait de poser

Son baiser de lumière à vos lèvres de rose :

— Un ancien, de la sorte, eût expliqué la chose. —
Trop vif était l’amour, trop brûlant le baiser,

Et, comme la Daphné des Fables de la Grèce,

La mortelle du Dieu repoussait la caresse.

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Vous étiez sous un arbre, assise en robe blanche…
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