Les autres sont des gens,

Les autres sont des femmes,

Les mains pleines d’argent,

Pleine de bonheur, l’âme.
Moi, je suis dans le bois

Qui ne sait, une Source,

Je suis l’Eau que ne boit

Personne dans sa course.
Je suis l’Eau qui jaillit

De l’ombre. La tendresse

Qu’au secret des taillis

Emporte sa détresse.
L’Eau née avant le jour,

Pour qu’au sec de la terre,

À son limpide amour

Un coeur se désaltère.
L’Eau pâle qui, plus tard

Que le soir coule encore.

L’Eau de pauvre regard

Dont chaque larme implore.
Je suis l’Eau d’aujourd’hui

Et demain qui ruisselle

Pour rejoindre celui

Qui n’a pas besoin d’elle.
Je suis l’Eau qui se perd,

En vain vive, en vain pure,

En vain bonne, à travers

De trop seules verdures.
Je suis celle qui court

Pour qu’enfin son Eau meure,

La Source qui toujours

Aura soif et qui pleure.

Évaluations et critiques :

Source
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Quelle est votre interprétation de ce poème ? Commentez et laissez-nous savoir!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x