Soeur de Phébus charmante

Soeur de Phébus charmante,

Qui veilles sur les flots, je pleure et je lamente,

Et je me suis meurtri avec mes propres traits.

Qu’avais-je à m’enquérir d’Eros, fils de la terre !

Eros, fils de Vénus, me possède à jamais.
Guidant ta course solitaire,

Lune, tu compatis à mon triste souci.

Ô Lune, je le sais, non, tu n’as pas, vénale,

A Pan barbu livré ta couche virginale,

Mais les feux doux-amers te renflammant aussi

Par les yeux d’un berger dans sa jeunesse tendre,

Sur le mont carien tu as voulu descendre.

De ta douce lueur, ô Phébé, favorise

Ma plaintive chanson qu’emporte au loin la brise,

Et fais que mes soupirs, de l’écho répétés,

Étonnent la frayeur des antres redoutés.

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Soeur de Phébus charmante
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