Dis-moi, ma simple et ma tranquille amie

Dis-moi, ma simple et ma tranquille amie,

Dis, combien l’absence, même d’un jour,

Attriste et attise l’amour ,

Et le réveille, en ses brûlures endormies ?
Je m’en vais au-devant de ceux

Qui reviennent des lointains merveilleux

Où, dès l’aube, tu es allée ;

Je m’assieds sous un arbre, au détour de l’allée ;

Et, sur la route, épiant leur venue,

Je regarde et regarde, avec ferveur, leurs yeux

Encor clairs de t’avoir vue.
Et je voudrais baiser leurs doigts qui t’ont touchée,

Et leur crier des mots qu’ils ne comprendraient pas,

Et j’écoute longtemps se cadencer leur pas

Vers l’ombre où les vieux soirs tiennent la nuit penchée.

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Dis-moi, ma simple et ma tranquille amie
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