Paysage d’après El Greco

Parmi le boréal silence, le zénith

Irradie âprement aux jardins d’aconit.
Enigmes et remords, les yeux des Nyctalopes

Reflètent la perplexité des horoscopes,
Et les musiciens, frères des Séraphim,

Ecoutent murmurer la harpe d’Eloïm.
De glauques nénuphars charment le regard fixe

D’une perverse Ondine éprise d’une Nixe.
Et l’écho jette au vent le rire des sabbats,

L’effroi des lits pareils à des champs de combats.
Les tentes d’écarlate où dorment les bourrasques

Crèvent sur le repos seigneurial des vasques.
Trouant l’opacité démente, le zénith

Irradie âprement aux jardins d’aconit.

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Paysage d’après El Greco
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