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Despotique, pesant, incolore, l’Eté,

Comme un roi fainéant présidant un supplice,

S’étire par l’ardeur blanche du ciel complice

Et bâille. L’homme dort loin du travail quitté.
L’alouette au matin, lasse, n’a pas chanté,

Pas un nuage, pas un souffle, rien qui plisse

Ou ride cet azur implacablement lisse

Où le silence bout dans l’immobilité.
L’âpre engourdissement a gagné les cigales

Et sur leur lit étroit de pierres inégales

Les ruisseaux à moitié taris ne sautent plus.
Une rotation incessante de moires

Lumineuses étend ses flux et ses reflux…

Des guêpes, çà et là, volent, jaunes et noires.

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