Des portes du matin l’Amante de Céphale

Des portes du matin l’Amante de Céphale,

Ses roses épandait dans le milieu des airs,

Et jetait sur les cieux nouvellement ouverts

Ces traits d’or et d’azur qu’en naissant elle étale,
Quand la Nymphe divine, à mon repos fatale,

Apparut, et brilla de tant d’attraits divers,

Qu’il semblait qu’elle seule éclairait l’Univers

Et remplissait de feux la rive Orientale.
Le Soleil se hâtant pour la gloire des Cieux

Vint opposer sa flamme à l’éclat de ses yeux,

Et prit tous les rayons dont l’Olympe se dore.
L’Onde, la terre et l’air s’allumaient alentour

Mais auprès de Philis on le prit pour l’Aurore,

Et l’on crut que Philis était l’astre du jour.

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Des portes du matin l’Amante de Céphale
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