Tu ne me vois jamais, Pierre, que tu ne die

Tu ne me vois jamais, Pierre, que tu ne die

Que j’étudie trop, que je fasse l’amour,

Et que d’avoir toujours ces livres à l’entour

Rend les yeux éblouis et la tête alourdie.
Mais tu ne l’entends pas : car cette maladie

Ne me vient du trop lire ou du trop long séjour,

Ainsi de voir le bureau, qui se tient chacun jour :

C’est, Pierre mon ami, le livre où j’étudie.
Ne m’en parle donc plus, autant que tu as cher

De me donner plaisir et de ne me fâcher :

Mais bien en cependant que d’une main habile
Tu me laves la barbe et me tonds les cheveux,

Pour me désennuyer, conte-moi, si tu veux,

Des nouvelles du pape et du bruit de la ville.

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Tu ne me vois jamais, Pierre, que tu ne die
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